simon carmichael — pensieve

Simon Elliot Carmichael — des lettres entre lesquelles résonnent dieu et ce qu'il accorde, assemblées comme une prière à laquelle il ne croit plus. Patronyme maternel, hérité d'une absence jamais comblée.  


18 mai 1927, vingt-trois ans — taureau.


Britannique, l'Angleterre comme terre d'accueil de la femme l'ayant mis au monde, les rues de Londres apprises sur le bout des doigts. Des origines de l'autre côté de l'océan, au coeur d'un Vénézuela flou et lointain.


Masculin, il/lui.


Homosexualité d'abord refoulée, réprimée, tue comme un secret honteux qui lui compressait le crâne — impossible et incohérent. Il s'est laissé séduire par d'autres corps pour expulser les vices, l'anomalie grouillante au fond de ses entrailles dès qu'il posait les yeux sur lui. A présent, il est plus que conscient de son attirance et la dévoile volontiers dans les cercles qui s'y prête.


Fergus, Fergus, Fergus.


Serveur au Chaudron Baveur.


Sceptiques. Fidélité jurée et ancrée dans la chair, soldat collectionneur de cicatrices.


Malice au fond du regard, arrogance tranquille au coin des lèvres. Incapable de vivre sans cause à travers laquelle exister - comme s'il risquait de suffoquer le jour où la paix oserait trouver sa place. Il a besoin de se battre, de cogner, de faire taire les maux dans son crâne à coup de poings. La violence est dans sa vie depuis si longtemps qu'il ne sait plus faire sans elle. Pourtant, Simon est solaire ; lorsqu'il est bien entouré, lorsque le brouillard et les flashs incohérents se taisent, Simon redevient l'homme insouciant qu'il avait autrefois été. Un peu chieur, un peu joueur. Le coeur au bout des doigts. Il donnerait sa vie pour les gens auxquels il tient.