:: le contexte ::

tw mention de guerres

Royaume-Uni, 1950.

Le pouvoir est le cœur de tous les maux. Il empoisonne tout ce qu’il touche, salit chaque âme qui le convoite. C’est le pouvoir qui martyrise les plus faibles et profite aux plus forts, qui décide des vagues meurtrières et envenime les conflits. C’est un vice – et un luxe que paient les Hommes pour diriger le monde. Il est à l’origine des guerres, de ces années de terreur qui ont plongé les sociétés magiques et moldues dans un chaos sans nom. Et voilà qu’aujourd’hui, alors que la barbarie semblait s’être éteinte, que le grand public pensait naïvement être libéré des atrocités, de Grindelwald et des tensions que décident les autres à leur place, une guerre froide a placé ses mains sales sur la terre. Elle s’anime, lentement, prend une nouvelle forme aussi silencieuse que terrible. C’est une menace presque invisible, un piège qui ne se referme que lorsqu’il est trop tard pour en sortir. C’est une guerre qui se ressent aussi bien dans les deux mondes – magique et moldu – les souterrains du premier sans cesse agités par diverses machinations et jeux de pouvoir. Car l’agitation et le venin des croyances radicales se diffusent en réalité sous terre, dans le plus grand secret.

Ainsi, personne n’est à l’abri. À Londres comme en Europe et partout ailleurs, plusieurs organisations évoluent dans l'ombre et se développent, guidées par la même soif de pouvoir qui a réduit le monde en cendres. Ce n'est que l'apparence, qui a changé ; et sûrement le visage que ces groupes vous montreront sera plus humain, et qu'ils prétendront ne vouloir qu'une meilleure société. Feignez de les croire si cela peut vous chanter. Mais on dit que comme la gangrène, chacune d'entre elles ont déjà envahi chaque sphère sociale. L’Aube Noire, les Humanistes, les Sceptiques, Skjaersilden, pour n'en citer que quelques uns ; l'influence de ces groupuscules sorciers ne s'est pas ténue, et au contraire, leurs racines ne cessent de grandir pour atteindre des lieux toujours plus lointains, réputés inaccessibles.

Peut-être avez-vous été d'une terrible naïveté, en pensant que chacun ne désirait que la paix : car après la guerre, se battre devient une habitude dont il est difficile de se détacher.

Qu'importe la cause à laquelle on s'est lié.