alfa o. — nocturnal animals
+2
Hafsa Amir
Alfa Orsini
6 participants
Alfa Orsini
The Sun
Âge : trente-quatre années d’érosion lente, stigmates qui se collent aux coins des yeux en pattes d’oie délicates.
Occupation : gérant charismatique du Leone Tosato, établissement éclectique aux allures de freak show, lieu de prédilection des marginaux et des laissés pour compte.
Head :
Habitation : La Panlupa, le quartier magique de Rome.
Date d'inscription : 30/03/2024
Âge : 107
The Moon
ALFA ORSINI
There is an ache in my heart for the imagined beauty of a life I haven’t had, from which I had been locked out, and it never goes away.
ID CARD
Masculin cisgenre.
Identité atrophiée, hybridation considérée comme contre-nature ; tributaire d’une partie des attributs du peuple
La préférence s’oriente vers les êtres féminins, bien qu’il ait parfois apprécié la compagnie masculine lors de certaines périodes de sa vie.
Solitude crasse et marquée, choisie sans vraiment l’être ; des années qu’Alfa s’exclut promptement du marché des séductions, dans un ascétisme presque monacal. C’est que les artifices le hérissent, en particulier ceux qu’induisent sa nature hybride : meurtri par l’idée de ce charme délétère, imposé à celles et ceux qui l’entourent, il se refuse à s’en faire joueur, s’obstine sinistrement à s’éloigner de tout romantisme manipulé. Relations aussi courtes que vidées de substance ; il reste mélancolique face à l’idée des amours véritables, qu’il se refuse bêtement à désirer.
Gérant charismatique du
Être paradoxal, d’un éclat
DETAILS & ANECDOTES
Timeline
• •
•
•
•
•
•
Alfa à sept ans. Les mains jointes, le nez levé vers le haut, vers les pierres grises des ogives qui s'écartent en courbes froides. Là-haut, il doit y avoir Dieu. C'est ce qu'on lui dit depuis toujours, depuis plus longtemps qu'il n'est capable de s'en rappeler. Dieu l'observateur, Dieu le Père qui l'épie sans pitié, qui scrute chacun de ses gestes et de ses pensées. A t-il prié assez fort, aujourd'hui ? Doutera t-Il de sa sincérité ? Alfa prie fort, pour tout et n'importe quoi. Il prie pour que la soupe du soir soit autre chose qu'au chou, parce qu'il n'aime pas ça ; il prie pour la sécheresse de l'été, pour qu'on l'emmène encore visiter Subacio et ses bâtiments perchés ; il prie pour qu'un jour sa mère revienne aussi – mais pourquoi le ferait-elle ? On lui a suffisamment dit : ils ne font pas partie du même monde. Il est de celui des pécheurs-nés, il a été créé de la mauvaise manière, et il n'appartient qu'à lui de réparer ce que sa naissance a causé comme désordre dans le fonctionnement de l'univers. Il aimerait la revoir, mais il ne veut pas être un fardeau. Et il se dit que s'il prie assez fort, peut-être qu'un jour, Dieu lui dira qu'il est assez pour ça.
Au fond, il ne comprend pas bien ce qu'il a de différent des autres enfants qu'il voit gambader de loin, lorsqu'on l'emmène visiter les autres monastères. Ils ont la même taille que lui, les mêmes joues rebondies ; mais il se dit que ce doit être quelque chose que seul Dieu voit.
Dieu l'observateur, qui l'épie sans pitié. Seul lui, doit être en mesure de juger.
Et puis parfois, il prie pour qu'il y ait de nouveau des mûres à cueillir dans le massif de ronces derrière le presbytère. Il pourrait y aller avec Hestia, se griffer les bras et les mains pour se gaver jusqu'à en avoir les dents noires et le ventre douloureux. Rire aux éclats. Il prie aussi pour ça. Pour les petites choses, pour les bribes de quotidien auquel il croit, pour lesquels son cœur se gonfle. Hestia dit qu'elle a une montgolfière dans la poitrine : il ne connaissait pas ce mot avant elle, et puis elle lui a expliqué que c'était un gros ballon qui se gonflait et qui portait une nacelle pour voler dans les airs. Alfa aime bien cette image : parce que lorsqu'ils rêvent ensemble comme ça, il a le cœur qui part dans les nuages.
Gesù, personne connait vraiment son nom. On l'appelle comme ça parce qu'il a beau s'être pris des balles et des coups de couteau, personne a été foutu de le tuer. C'est aussi le premier sorcier que Alfa a jamais rencontré : on lui avait parlé d'eux au monastère, en lui répétant qu'ils étaient les bras-droits de Dieu, l'incarnation humaine de Sa magie sur terre. Alors forcément, qu'il l'a tout de suite admiré. Parce qu'il avait ce charisme particulier, propre à ceux qui prennent soin de ne pas en dire trop et de rester dans l'économie de mots ; qu'il avait cette aura impressionnante de type increvable, avec sa gueule de traviole et ses yeux trop bleus. Et puis surtout, parce qu'il les prenait tous sous son aile – les marginaux, les défigurés, les pas-comme-les-autres, les étrangers. Dans sa bande, y'avait à la fois des gamins comme Alfa, Giaccomo et Tommasio, et puis d'autres gars paumés qui s'étaient retrouvés là par dépit, entre hasard et bonne étoile. Gesù leur ouvrait les bras à tous, enflammant leurs cœurs de discours libertaires qui érigeaient en grands prophètes les mal-aimés. Il les disait frères, parlait d'eux comme un clan soudé que la misère et l'incompréhension des autres avait réuni ; il disait que la résilience était leur force principale, et qu'ils étaient bien les seuls à appliquer la volonté de Dieu à être tolérants.
Ça lui avait du bien, à Alfa, d'entendre ça ; au début, il avait parlé de sa honte à Gesù, de sa honte d'être ce qu'il était, de tout ce qui lui restait à expier. Et il lui avait dit qu'il n'avait rien à se faire pardonner, si ce n'est les actes qu'il effectuerait tout au long de sa vie – mais certainement pas celui d'exister. Ça lui avait fait du bien, de trouver pour la première fois une famille. Parce que tout ce qu'il avait eu jusqu'à présent, c'était une mère qu'il n'avait jamais vue et qui avait fini par décéder – et puis un père dont il ne connaissait même pas l'identité. Quant aux Sœurs du monastère, elles n'avaient d'adelphes que le nom. Et Alfa, il n'avait jamais eu personne à serrer dans ses bras, à suivre jusqu'au bout du monde, à chérir de tout son cœur. Avec la bande à Gesù, il en a gagné des dizaines. Voyous fric-frac, joyeuses canailles à l'exubérance vive, sans cesse hantés par la joie du sursis, par l'idée exquise que chaque jour puisse être le dernier de sa vie. Il a appris à vivre comme ça : au jour le jour, sans regretter. Et c'est pour eux, qu'il s'est mis à prier.
Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto.
Marquis des hauts-trottoirs, ou splendeur égomaniaque.
Il avait recroisé Hestia à peu près à cet âge-là, par un hasard stupéfiant : elle avait cherché à revendre au marché noir des bouquins qu'elle avait piqué, le genre de raretés qui plaisaient aux sorciers, et que le régime actuel laissait pas trop circuler. Ils faisaient leur beurre sur le fascisme, la bande de Gesù ; étant donné que les interdictions se comptaient même plus, ceux qui avaient toujours été habitués à circuler hors des canaux de la légalité réussissaient à en étoffer leurs commerces, à les faire prospérer.
Les premières minutes, il avait presque été intimidé : parce que c'était comme voir apparaitre le témoin solitaire d'une existence révolue, laissée depuis longtemps derrière lui. En toute honnêteté, il avait craint qu'elle ne le reconnaisse pas – ou qu'elle fasse mine de ne pas le faire ; mais c'était elle qui avait prononcé son nom en premier, elle qui lui avait souri en premier. Et à voir son visage s'illuminer en le revoyant, il avait ressenti un soulagement immense, comme une montgolfière dans la poitrine.
Elle lui avait manqué.
Pas comme une habitude, ou une compagnie oubliée. Elle lui avait manqué comme une béquille sur laquelle il avait un jour pris l'habitude de s'appuyer et dont on l'avait soudainement privé, le forçant à trouver une démarche nouvelle, plus inconfortable. Elle lui avait manqué à la manière des lumières d'été, qui apposaient sur les visages et les murs un filtre solaire et tamisé, projetant sur les paysages un peu ternes le souvenirs de moments plus enthousiastes. Elle lui avait manqué à la manière des mots perdus, des mélodies d'enfance que l'esprit efface et retrouve un jour, bouleversé d'en avoir oublié si longtemps les notes, terrassé de constater l'affection intacte qu'il lui porte.
Elle lui avait manqué.
Et il ne sait pas bien comment, mais ils ont réussi à retrouver les liens perdus de leur amitié ; à les nouer de nouveau malgré l'évidence de leurs différences, à se faire béquilles, lumières d'été et mélodies retrouvées, épaules sur lesquelles s'appuyer, comme si bien peu de choses avaient changé depuis l'époque du monastère, des mûres cueillies et des montgolfières. Que la rue, l'abandon et la misère ne les avaient jamais séparés ; ils ont sûrement réussi à y croire pendant quelques années.
Il ne sait pas trop comment c'est arrivé. Petit à petit, sûrement ; comme toutes les choses dont la résolution est lente, insidieuse, qui ne prennent à la gorge qu'une fois gâchées. Il ne sait plus comment il en est venu à arrêter de la comprendre, comment ils ont arrêté de lire entre les lignes, de tout pardonner en souvenir de leur complicité, de toutes ces années partagées. Comment ils ont cessé de savoir comment se parler, comment se regarder, comment s'adresser l'un à l'autre sans la nervosité des êtres trop différents.
Peut-être que c'était la faute de cette nuit-là : c'est vrai qu'ils n'avaient jamais trop su quoi faire, de cet écart infime – ce pas de côté qu'ils n'avaient jamais totalement pu qualifier d'erreur. Ça avait bougé les lignes entre eux, et sans doute qu'ils le savaient ; mais qu'à défaut de réellement les rapprocher, ils s'étaient trouvés nerveux, sans doute terrifiés à l'idée qu'ils venaient de gâcher la pureté de ce qu'ils avaient toujours partagé. Ils s'en étaient encombrés au point de ne plus en parler, de laisser l'éloignement les grignoter minutieusement, pétrifiés à la perspective d'intervenir, de plonger les doigts dans leurs cages thoraciques pour en observer les cœurs malmenés, aveuglés par la peur. La situation avait pourri.
Ils s'étaient disputés, et puis un jour ils en avaient eu la certitude : tout était fini.
Lorsqu'il la tient dans ses bras, Alfa a une boule dans la gorge, parce qu'il sait que ça ne durera pas. Qu'elle repartira dans l'heure, parce qu'elle n'est pas sensée être sa fille à lui – elle ne l'appellera jamais Papa. Ofelia à la peau si blanche et au front immense ; Graziella le murmure d'un air rêveur : elle te ressemble tellement. Et ça lui fout un poignard dans le cœur. Il se demande si elle voulait vraiment d'un enfant, Grace, ou si c'était un morceau de lui, qu'elle désirait. Il se demande si elle l'aurait gardée, si elle n'avait pas été victime de ses artifices, des maléfices que sa condition le forçait à lui infliger. Il se demande si elle regrettera un jour, d'avoir porté cet enfant de lui.
Ofelia a ouvert les yeux, et elle le regarde désormais : il a le cœur au bord des lèvres, lorsqu'il pense à tout ce qu'il ne sera jamais pour elle. À peine un étranger, à peine un visiteur passager. Un inconnu à dévisager – Papa ? Jamais.
Il l'avait trouvé là, rampant devant le Leone, pleine lune à peine dissipée. Il lui avait fallu moins qu'un calendrier pour savoir ce qui s'était passé : ils étaient de plus en plus nombreux à les chasser, les gars comme lui, les mordus, lycans, loups, monstres, lupus, pleins-d'puces. Avec le temps, c'était pas devenu si étonnant, de voir les rues au petit matin inondées des cadavres de ceux qu'on avait tués à la lumière de la lune. Tommasio s'en était bien sorti jusque là ; il avait même l'audace d'en rire, d'imiter le cabot qui aboie à chaque fois qu'on l'appelait, de se moquer de cette nature pourtant si douloureuse tout en continuant à la cacher au reste du monde. Il n'y avait qu'au Leone, qu'on en faisait pas un sujet : et ce n'était certainement pas pour un pauvre jour par mois, qu'il aurait cessé d'en faire son meilleur ami.
À la mort de Gesù, ils s'étaient même dit qu'ils reprendraient le Leone tous les deux, comme les frères qu'ils étaient ; mais la lune avait tout gâché. Et Alfa, il comprenait parfaitement pourquoi il lui demandait de l'achever, là, maintenant : pour se créer une histoire, une mythologie. Récit vieux comme le monde du fratricide, de la loi du plus fort, des frères rivaux montés l'un contre l'autre. Il avait lu assez de tragédies grecques pour savoir à quoi il faisait référence ; en prétendant avoir éliminé Tommasio, il n'aurait même pas à bouger le petit doigt pour devenir le meneur des têtes brûlées du Leone – et de l'établissement lui-même. D'un geste, il tenait l'occasion d'être vu comme celui qu'il n'était pas, suffisamment impitoyable pour supprimer son frère de cœur ; de gagner le respect sordide de tous ceux qui auraient un jour espéré prendre la place de Gesù, et d'ainsi faire perdurer son héritage. Tout ce qu'il fallait, c'était en finir.
Tommasio a une drôle de lueur dans le regard, lorsqu'il approche le canif de son cœur. Un truc un peu sauvage, de loup enragé. Il l'encourage et il sourit, il lève même la main vers la sienne pour la guider. Sur son poignet, Alfa sent une pression légère : il comprend qu'il n'a jamais cessé de trembler, depuis qu'il a croisé le regard de son frère.
La main se lève de nouveau – le rouge est obscène, contre ses doigts. Et sur sa joue, le métal est froid. Il se demande où est Dieu, lorsque tout est si vide : il ne tremble plus.
Tommasio a arrêté de bouger, et d'un mouvement sec, la lame a dérapé.
La lune est morte, et le mensonge a gagné.
Dans sa discrète immobilité, il a ces airs d'ange déchu que les saints auraient recrachés, de figure désacralisée. La plupart des types ici hésitent à l'approcher, sûrement parce qu'on raconte beaucoup de choses, à son sujet : et peu importe que la moitié à peine soient vraies, y'a pas grand monde qui se risquerait de lui demander ce qu'il en est. Tout ce qu'on sait, c'est que l'établissement est toujours plein à craquer, et que par un petit miracle, les autorités ont jamais trouvé le moyen de faire une descente dans le coin pour tous les arrêter – malgré les échanges ostensibles qui s'y déroulent la nuit tombée.
Entre les murs du Leone, le temps parait toujours comme en suspens.
Il n’y a que cette légère fumée, mordue par les lumières tamisées, qui grimpe lentement vers le plafond. Et puis l’œil qu’il pose sur elle lorsqu'elle rentre et s'approche de cet homme attablé.
Hestia.
Silhouette ambiguë, regard qui tue. Peut-être un peu perdue, mais ce n’est que de se revoir. Après tout, de leurs vies mutuelles, ils avaient disparu. Mais il est dit qu'aux arts des renaissances, Alfa est roi ; le genre à réapparaitre comme s’il en avait le droit, naviguant entre ombres et lumières avec agilité. Lui seul s'était un jour accordé le privilège de faire de la pénombre une couleur chatoyante – celle dont il se pare sans s'en excuser.
Regardez un peu : face à elle, lorsque leurs regards se sont croisés, il a souri. Avec la décontraction des survivants, pli discret au coin de la commissure ; l’irréel comme démesure. Il a souri et levé la main pour lui faire signe : c'était une seconde avant de disparaitre.
Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto.
Pour eux, ne restent que les prières les plus lâches.
Eux qui s'étaient connus à la fois trop tard, et trop tôt.
SOCIAL CIRCUS
Hafsa Amir
The Sun
Âge : vingt-trois ans
Occupation : botaniste aux jardins botaniques de londres, flâneuse notoire dans les rues des beaux quartiers, occupée à prendre le thé et à assister à n'importe quelle fête pour revêtir ses plus beaux vêtements (ndlr: c'est une petite riche qui aime passer du temps avec ses ami·e·s et qui travaille uniquement par passion)
Head :
Habitation : 12b place d'aphrodite, londres
Date d'inscription : 26/03/2024
The Moon
Alfa Orsini
The Sun
Âge : trente-quatre années d’érosion lente, stigmates qui se collent aux coins des yeux en pattes d’oie délicates.
Occupation : gérant charismatique du Leone Tosato, établissement éclectique aux allures de freak show, lieu de prédilection des marginaux et des laissés pour compte.
Head :
Habitation : La Panlupa, le quartier magique de Rome.
Date d'inscription : 30/03/2024
Âge : 107
The Moon
Hestia Benedetti
The Sun
Âge : trente-trois ans
Occupation : gardienne de la bibliothèque secrète de cosmologie des vélanes de Subiaco
Head :
Date d'inscription : 31/07/2024
The Moon
Letha Bulstrode
The Sun
Âge : 25 ans
Occupation : Pigiste et écrivaine
Head :
Habitation : 15 place d'Aphrodite, Chelsea, Londres
Date d'inscription : 26/03/2024
The Moon
Alfa Orsini
The Sun
Âge : trente-quatre années d’érosion lente, stigmates qui se collent aux coins des yeux en pattes d’oie délicates.
Occupation : gérant charismatique du Leone Tosato, établissement éclectique aux allures de freak show, lieu de prédilection des marginaux et des laissés pour compte.
Head :
Habitation : La Panlupa, le quartier magique de Rome.
Date d'inscription : 30/03/2024
Âge : 107
The Moon
@Letha Bulstrode salut vous
Tatiana Romanov
The Sun
Âge : 29
Occupation : Fugitive de Yama
Head :
Habitation : Dolohov Manor
Date d'inscription : 21/05/2024
The Moon
Alfa Orsini
The Sun
Âge : trente-quatre années d’érosion lente, stigmates qui se collent aux coins des yeux en pattes d’oie délicates.
Occupation : gérant charismatique du Leone Tosato, établissement éclectique aux allures de freak show, lieu de prédilection des marginaux et des laissés pour compte.
Head :
Habitation : La Panlupa, le quartier magique de Rome.
Date d'inscription : 30/03/2024
Âge : 107
The Moon
@Tatiana Romanov quoi obsession y'a pas obsession t'es qui
Tatiana Romanov
The Sun
Âge : 29
Occupation : Fugitive de Yama
Head :
Habitation : Dolohov Manor
Date d'inscription : 21/05/2024
The Moon
@Alfa Orsini Ça attaque déjà comme un rital…
Alphard Black
The Sun
Âge : 23
Occupation : Auror
Head :
Habitation : 15 Redford Street, Londres
Date d'inscription : 04/04/2024
Âge : 98
The Moon
Alfa Orsini
The Sun
Âge : trente-quatre années d’érosion lente, stigmates qui se collent aux coins des yeux en pattes d’oie délicates.
Occupation : gérant charismatique du Leone Tosato, établissement éclectique aux allures de freak show, lieu de prédilection des marginaux et des laissés pour compte.
Head :
Habitation : La Panlupa, le quartier magique de Rome.
Date d'inscription : 30/03/2024
Âge : 107
The Moon
@Alphard Black go Mara Alfa
Alphard Black
The Sun
Âge : 23
Occupation : Auror
Head :
Habitation : 15 Redford Street, Londres
Date d'inscription : 04/04/2024
Âge : 98
The Moon
@Alfa Orsini Go nouveau personnage